Les gens aux fenêtres.
Oui, ça fait un moment que je ne suis pas venue ici.
Depuis mon dernier post, j’ai déménagé, commencé un nouveau boulot, après la folie des fêtes et alors que mon esprit était toujours très loin, outre-atlantique.
Et puis il y a eu la semaine dernière, cette semaine si étrange, si anormale. Cette semaine que j’ai vécu en tant que parisienne, en tant que stagiaire qui venait de débarquer à la mairie du 20ème arrondissement, mais aussi comme Française, et comme citoyenne.
D’ordinaire j’aime écrire mais depuis la semaine dernière, comme beaucoup, je n’ai pas trouvé les phrases qui auraient pu sonner juste. Alors comme par réflexe, sans vraiment y penser j’ai saisi mon appareil et j’ai capturé ce qui restera mon expérience de ces événements désormais inscrits dans l’histoire Française.
Je suis Charlie,
Mais n’oublions pas le reste du monde, car pendant que nous nous relevons, d’autres sont encore à terre.
Mercredi 7 janvier 2015, Place de la République
Jeudi 8 janvier 2015, Hôtel de Ville, Paris
Dimanche 11 janvier 2015, 14h30, Métro Invalides
Dimanche 11 janvier 2015, départ du convoi des chefs d’état
« Je suis hyper Charlie » – Les gens aux fenêtres, Marche du 11 janvier 2015
Les gens aux fenêtres, Marche du 11 janvier 2015
Petite fille au balcon, qui a enthousiasmé la foule avec son cri « Je suis Charlie, Vive la France » – Les gens aux fenêtres, marche du 11 janvier 2015
Marche du 11 janvier 2015
Les gens aux fenêtres, Marche du 11 janvier 2015
Marche du 11 janvier 2015
Les gens aux fenêtres, Marche du 11 janvier 2015
Mini Charlie, Marche du 11 janvier 2015
El pueblo unido, jamas sera vencido ! Marche du 11 janvier 2015
Bastille, 18h , Marche du 11 janvier 2015
Goodbye Amazing 2014.
Et voilà, 2014 c’est déjà fini, mais quelle année !
A peine rentrée de Chine, et après quelques mois Grenoblois entrecoupés d’un court séjour en Espagne, vous m’avez ensuite suivie dans mes bêtises Versaillaises, Parisiennes, et partout en France où j’ai eu la chance de pas mal me balader cette année (Louans, Opio, Annecy, La Clusaz entre autres) notamment grâce à mon super stage ! Enfin, j’ai terminé l’année en beauté (c’est peu dire) puisque j’ai réalisé un de mes rêves de voyageuse : un roadtrip de plusieurs semaines aux Etats-Unis sur toute la côte Est , que je vous ai invités à suivre sur mon nouvel espace en ligne : By Meryl !
Pour 2015, je pense conserver ces deux supports qui se complètent plutôt bien avant de revenir avec un modèle qui me correspond d’avantage, actuellement en préparation.
Avant de vous proposer ma sélection 2014, voici
Mes résolutions « Voyage » pour l’année 2015 :
- Un weekend à Edimbourg chez Mlle A
- Quelques jours à Milan pour revoir Mlle M (oui je viens !)
- Amsterdam avec Mr J (tu as PROMIS)
- Quelques villes Françaises et Européennes encore non explorées
- Enfin un voyage à l’autre bout du monde, la destination est encore à préciser
Et vous, vous allez où cette année ?
El Bosc de las Fades, Barcelona
Secret Library, Versailles
On stage
Rue du Vieux Versailles
Vu du sol, Valencia
Summer
La Clusaz
Coucher de soleil sur Versailles
Wind in the air – Paris
Palmers rd – Valencia
Say Olà to Marilyn – Barcelona
Amazing City of sciences – Valencia
The Kilt Club – Versailles
Last days of summer – Tuileries – Paris
Rediscovering Annecy
Parc Guëll – Barcelona
THE VIEW – Paris
Walls in Harlem – New York
School bus in West Harlem – New York
Discovering Central Park – New York
Time Square – New York
Love – Philadelphia
Snipers on the White house roof – Washington
Man running in front of the Washington Monument – Washington
Going to school – Washington
The UVA Chapel – Charlottesville, University of Virginia
The man in yellow – Myrtle beach
Like in Madrid – Saint Augustine – Florida
Boy looking at a pirate boat – Saint Augustine (oldest city of the USA, built in 1532)
Wizarding world of Harry Potter – Universal studios, Orlando
Tiniest Post Office of the USA, Ochopee, Florida.
Little break in the Big Cypress Natural Preserve.
The everglades
« Jake », the aligator – Everglades national park – Florida
On the road to Key West – Overseas Highway – Florida
Last days before Christmas – Miami Beach
ULTIMATE SELFIE POSTER – From NYC to Miami Beach.
Voilà, 2014 a donc été une super année pleine d’aventures !
Je vous souhaite de très bonnes fêtes, et je vous donne rendez-vous en 2015 pour d’autres aventures !
SEE YA FOLKS !!!
Dans ton Relay cette semaine
Non ce billet n’est pas sponsorisé, ou uniquement par mon addiction au rituel dominical de la lecture de magazines bien au fond de son lit.
Cette semaine, merveille des merveilles, j’ai déniché le numéro du magazine Reporters sans frontières spécial Peter Lindbergh. Apparemment ça s’est pas vendu tant que ça donc il doit en rester en stock. Mon conseil : grouillez-vous parce que pour 10€ vous avez un album vraiment magnifique des plus belles/célèbres photos d’un photographe qui a marqué la pop culture et immortalisé les stars que nos parents ont vu débuter, et que nous voyons briller aujourd’hui.
Peter qui ? -Me direz-vous, et je vous répondrai alors : mais SI ! Un nombre incalculable de ses photos se sont retrouvées un jour dans vos lectures people/mode un peu classieuses (Vogue, L’Officiel, Elle -du temps où il y avait encore des séries photos qui vous titillaient le nerf du style-) ou illustrant simplement certains sujets dans Néon, Causette ou encore Glamour et Cosmo. Et puis je vous en montrerai deux ou trois , et vous me direz alors « Ah ouiii mais ok d’accord, je connais du coup ! » Et oui !
En fait on ne peux pas résumer Peter Lindbergh. Mais je vais quand même essayer. D’abord, c’est un photographe de stars, certes, mais surtout un photographe de femmes. Ensuite, c’est un adepte du noir et blanc, du grain et du portrait. Mais prix de très près, presque en mode macro, le portrait. Et c’est ce qui change tout. A cette distance, on ne peux pas tricher. On voit la femme, on oublie la star Le regard est très présent dans le travail de Lindbergh, les expressions nous racontent des histoires. L’actrice Robin Wright elle même modèle de Lindbergh, le souligne : « Quand on regarde le travail de Peter, il ne nous semble pas simplement brillant. Il va chercher en nous une émotion, Il a un sens de l’amour ». Tout est dit.
Update
Punaise j’ai vraiment plus le temps en ce moment, je ne fais donc que passer !
PS : mon article sur l’Arabe du futur de Riad Sattouf est aussi ici !
N’hésitez pas à laisser un commentaire/voter/partager !
Bisous à tous, très bon weekend
Pourquoi il faut lire « L’Arabe du futur » de Riad Sattouf
L’Arabe du futur – Une jeunesse au Moyen-Orient (1978 – 1984) est le volume 1 de la série L’Arabe du futur.
Scénarisé et dessiné par Riad Sattouf et actuellement édité par Allary.
Tout a commencé avec la chronique BD de la pétillante Pénélope Bagieu sur le site Madmoizelle, qui encensait ce nouvel incontournable dans le paysage déjà très peuplé des «Grands » de la bande dessinée ». Un instagram de Laurel (une autre dessinatrice) à ce même sujet en a continué de piquer ma curiosité, et enfin l’enthousiasme de mon libraire lorsque j’ai posé la main sur le fameux album a mis fin à mes doutes quant à la nécessité de lire l’Arabe du futur – Une jeunesse au Moyen Orient (1978-1984) le nouvel album de Riad Sattouf.
Durant 158 pages et 4 chapitres, nous suivons donc Riad dans la première partie de sa vie. Nous vivons à travers ses yeux d’enfants sa découverte du monde. Il est accompagné de sa mère, un personnage intriguant peu présent, et de son père, dans la Libye de Kadhafi et la Syrie d’Hafez Al-Assad.
L’ultraréalisme.
D’abord, il s’agit, nous dit-on, d’une histoire vraie, ce qui pose tout de suite les bases. Ensuite, c’est une œuvre autobiographique. On navigue donc dans le vrai, le cru de la réalité, l’ultraréalisme des pensées, des regards et des paroles.
Dans cet album, le détail des scènes et des odeurs ont une importance primordiale puisque c’est bien Riad qui nous raconte son histoire. A la manière d’Amélie Nothomb dans la métaphysique des tubes, l’auteur réussit brillamment à nous inclure dans le monde et l’esprit de ce petit être qu’il a été, tout en servant une réflexion politique et philosophique très fine grâce au recul adulte qu’il apporte au texte.
Le voyage, la découverte, la politique et la religion, l’innocence, l’apprentissage, la rencontre, la curiosité, la brutalité de l’enfance aussi, tout y est. Dans le personnage de Riad, petit être blond comme les blés admiré de tous, j’ai vu la naissance littéraire d’un nouveau Petit prince, pas si différent de celui du chef-d’œuvre de Saint Exupéry, et peut-être bien plus accessible et moderne. Il pose toutes les questions, celles de toujours sur le questionnement de soi, la quête d’identité (voir planches ci-dessous), la découverte des autres.
Cliquez sur les images pour les voir en grand.
La figure du père
Au-delà du très jeune Riad, c’est son père, Abdel-Razak, syrien originaire d’un village près de Homs, le vrai « héro » de ce premier tome. Ce personnage constitue l’épine dorsale de cette autobiographie d’enfance, puisque c’est avant tout lui que nous suivons, en France, en Libye puis de nouveau en France, et enfin en Syrie, au gré de ses désirs de professeur, et surtout d’homme Syrien.
C’est un personnage extrêmement ambivalent, à la fois moderne ; puisqu’il veut d’ailleurs faire de son fils le fameux « Arabe du futur », un arabe instruit et fort ; et en même temps hanté par des paradoxes religieux et politiques très complexes que Riad met en évidence tout au long de l’album (voir planche ci-dessous).
Au-delà du récit.
Comme souvent dans les œuvres de Riad Sattouf, il y a un deuxième niveau de lecture. Ici il est d’ordre philosophique, politique et religieux. Mais j’y ai aussi vu une forte portée pédagogique.
En effet, qu’on soit expert ou non de l’histoire moderne du Moyen-Orient, on s’y retrouve. On y apprend clairement ce que sont les sunnites, les chiites, l’histoire politique de Kadhafi ou encore l’arrivée au pouvoir d’Hafez Al-Assad. C’est expliqué clairement, comme ça devrait l’être plus souvent. Evidemment, les sujets abordés sont sensibles, et certaines scènes, réflexions (sur la peine de mort, la politique internationale, ou même la vision de la femme) ont été à l’origine de vives polémiques dans les médias, mais n’est-ce pas là la marque d’une œuvre forte ? L’Arabe du futur va plus loin, nous force à regarder les choses en face, et nous pousse à nous poser des questions.
L’Arabe du futur est ainsi une œuvre inclassable, percutante. Vivement le prochain tome.
My daily artists #1
Bonsoir tout le monde !
D’abord je tiens à faire mon mea culpa : je sais que je ne poste toujours pas malgré mon annonce de la dernière fois, en effet j’ai quelques soucis techniques avec le site (mais rien de grave je vous rassure).
Revenons à nous .
Je tenais depuis longtemps à vous présenter les artistes web BD qui m’inspirent au quotidien et depuis maintenant de nombreuses années.
A l’heure où les plateformes comme instagram, pinterest et les blogs ont complètement révolutionné les notions d’art et d’artiste, ils sont des précurseurs qui connaissent aujourd’hui un succès en librairie comme sur la toile, et sont certainement connus de beaucoup d’entre vous.
1# La superstar Pénélope Bagieu.. Enfin est-il nécessaire de la présenter ?
Je l’ai connue avec son blog Ma vie est tout à fait fascinante , qui est pour ainsi dire l’un des premiers blogs BD sur lesquels je sois allée de façon obsessionnelle régulière. Elle m’a ensuite fait découvrir SA BD avec « Cadavre Exquis », un de ses albums, qui est aussi la première BD « adulte » que j’ai acheté. Enfin, elle m’a fait découvrir LA BD avec ses chroniques sur le site Madmoizelle (allez-y VRAIMENT car chaque vidéo est une pépite (je passe en mode groupie) et ses conseils sont vraiment bons (approuvé par Pénélope -> acheté par bibi-> ADORE par bibi) . Bref, personnalité forte, engagée (cf ses interventions sur l’humour féminin et le racisme ordinaire),un humour dingue et surtout du TALENT . Bref voilà, allez la voir, suivez-là sur twitter, likez likez ..
Update Stephen Shames
Il n’y a pas très longtemps, je vous parlait de Stephen Shames et de l’album « Black Panthers », qui étaient des découvertes inspirantes et réjouissantes.
Depuis, je me suis intéressée de plus près au travail de ce photographe, et j’ai décidé d’écrire un article sur cet artiste.
C’est ici que ça se passe : Stephen Shames, photographe de l’intime
N’hésitez pas à me donner vos impressions
See Ya folks !
Read Me
Aujourd’hui, un article un peu particulier, une nouvelle catégorie (Écrits), puisque aujourd’hui c’est une autre corde de mon arc que je vous expose. J’ai commencé à écrire pour moi-même il y a longtemps, pour certaines personnes il y a quelques années, et pour tout le monde, je commence sincèrement aujourd’hui.
Mon premier article, je l’ai dédié et consacré à la même personne, un homme : Jean-Robert Cadet (sur la photo – que pour une fois, je n’ai pas prise personnellement)
Jean-Robert Cadet est un ancien enfant esclave en Haïti devenu professeur aux Etats-Unis et un représentant estimé de la cause des restavek. Après avoir connu le pire, il a fait de sa vie un combat. J’ai eu la chance de le rencontrer.
Le lien de l’article : Jean Robert Cadet, ce héro inconnu en France
N’hésitez pas à le partager, le liker, le twitter, le critiquer ou encore le commenter !
See ya Folks !
ERRATUM : Dans l’article il y a une erreur sur l’adresse du site de la fondation
Le bon site est celui-ci : http://www.jeanrcadet.org/