Chinese nights
Sortir en Chine, ça n’est pas la même chose que sortir en Europe. C’est extrêmement différent.
Dans les grandes villes chinoises que j’ai eu l’occasion de visiter, j’ai pu constater ce contraste .
D’abord, ici il y a très peu de bars à proprement parler. Soit on prend un verre dans les clubs, soit au restaurant. D’ailleurs les seuls bars que l’on peut trouver se situent généralement dans les quartiers des expats européens. Ici comme au Japon, le karaoké est très populaire, (on appelle ça les KTV) ! Sinon comme partout il y a énormément de boîtes de nuits très différentes.
Mais voilà, ce que tout jeune étudiant qui aime la fête et qui a vécu en Chine vous dira, c’est que la fête prend une nouvelle dimension en Chine, et d’autant plus lorsque l’on est occidental . Bien souvent (en fait tout le temps), les portes des boîtes les plus selects s’ouvrent , et ce gratuitement (même lorsque l’on porte nos haillons de voyageurs).
A l’intérieur aussi, c’est une autre histoire, dans n’importe quel club, même le moins huppé, vous trouverez par exemple des plateaux de fruits sur toutes les tables, ainsi que des gobelets et des dés pour jouer . Dans les clubs plus chics, ça va plus loin : bouquets de fleurs, plateaux de fruits de mer, de frites, bouchées au poulet, au crabe, petits pots de Haagen Däas, et même des PELUCHES ! L’extravagance est poussée toujours plus loin, le but étant d’exhiber le plus possible sa fortune. Les lieux et l’animation également sont à l’image de cette compétition : entre décors d’un film de Tim Burton, châteaux, écrans géants futuristes, shows de mannequins, podiums qui se déplacent etc.. En un mot comme en mille, faire la fête en Chine est une expérience vraiment unique
Ps : il y a quand même un hic. Ce qui fonctionne dans un club ne fonctionne pas pour les grands évènements, un jour je vous raconterai comment je me suis retrouvée à me battre au beau milieu d’un jardin pour récupérer mon pass à l’UNIQUE table qui y était consacré (pour une soirée de 5 000 invités).
SEE YA FOLKS !
Amandine et moi devant l’entrée du Mix, Beijing.